Parun arrĂȘt du 2 juin 2010, le Conseil d'Etat affirme que la circulaire fixant les modalitĂ©s de financement des Ă©coles privĂ©es par les communes de rĂ©sidence de leurs Ă©lĂšves est lĂ©gale.
ï»żUne information trĂšs parcellaire Les informations sur le financement de lâenseignement et de lâĂ©ducation par les communes sont parcellaires, aucun document synthĂ©tique ne permet dâavoir une vision gĂ©nĂ©rale des dĂ©penses communales en la matiĂšre, ni mĂȘme de ce qui est financĂ©. On peut trouver dans les rapports de la Cour des Comptes chaque annĂ©e des donnĂ©es sur quelques municipalitĂ©s, mais sans pouvoir en dĂ©duire des moyennes ou des rĂ©gularitĂ©s. LâĂ©chantillon de communes est toujours trĂšs rĂ©duit. Il est donc difficile de connaĂźtre avec prĂ©cision les dĂ©penses moyennes des communes pour lâenseignement comme pour lâĂ©ducation. Aucun document de synthĂšse nâest disponible ; les enquĂȘtes, lorsquâil y en a, restent confidentielles. Les associations de maires nâont pas rĂ©pondu Ă nos demandes de donnĂ©es. LâĂtat et les communes assurent lâessentiel du financement. Lâenseignement Ă©lĂ©mentaire a Ă©tĂ© financĂ© en 2019 Ă 94%, par des fonds publics 58% par lâĂtat 63% en 2016 et 36% par les communes 33,7%. Le reste est apportĂ© par des organismes sociaux, des agences nationales 2% et par les familles. La contribution des entreprises est infinitĂ©simale 0,002%. Il nâest pas certain que soient pris en compte dans cette estimation les financements indirects ou les aides matĂ©rielles fournies par des associations. LâĂ©cole Ă©lĂ©mentaire bĂ©nĂ©ficie depuis une dizaine dâannĂ©es dâune augmentation rĂ©guliĂšre de ses moyens. Cela correspond Ă un effort supplĂ©mentaire qui va au-delĂ de celui nĂ©cessitĂ© par la croissance des effectifs accueillis, il sâagit du renforcement de lâencadrement pour rĂ©aliser sous des modalitĂ©s diverses. La mini vague dĂ©mographique enregistrĂ©e entre 2015 et 2017 nâa reprĂ©sentĂ© Ă son maximum quâune croissance de moins de 2% 1,8% exactement. En 2021, le surplus est de moins de 50 000 Ă©lĂšves alors que la dĂ©pense dâĂ©ducation est supĂ©rieure de 17% en euros constants base 2019. En consĂ©quence, la dĂ©pense annuelle par Ă©colier a augmentĂ© pendant cette pĂ©riode de plus de 1900 Euros. Cette progression tient Ă la fois Ă des changements pĂ©dagogiques, dĂ©doublement de classes entrepris des 2015 Ă lâinitiative de N. Vallaud-Belkacem et repris sous une autre modalitĂ© par Blanquer, mais aussi Ă un accroissement des coĂ»ts de construction et de rĂ©habilitation des Ă©coles ou dâĂ©quipement informatique et numĂ©rique. Des inĂ©galitĂ©s du fait de la disparitĂ© des projets et des budgets communaux. section non mise Ă jour mais relue et corrigĂ©e Les visiteurs intĂ©ressĂ©s peuvent se reporter au chapitre 4 de Ăducation et fractures scolaires, questions de gĂ©ographes, Ă©ditions Chronique sociale, que nous avons rĂ©digĂ©, disponible en librairie Ă partir du 26/05/2022, commande possible directement auprĂšs de lâĂ©diteur Pour lâĂ©cole primaire lâinĂ©gale richesses des communes induit des Ă©carts importants. Au dĂ©but des annĂ©es 2010 un rapport de la Cour des Comptes les Ă©valuaient Ă environ 1 100 euros par an et par Ă©lĂšve. Ces dĂ©penses ont augmentĂ© depuis lors de la mise en place des temps dâactivitĂ© pĂ©riscolaire, mais ceux-ci ont Ă©tĂ© majoritairement abandonnĂ©s du fait du retour Ă la semaine de quatre jours et demi. Certaines communes ne fournissent aux Ă©coles que ce qui est stipulĂ© par la loi alors que dâautres mettent Ă disposition des Ă©coles des moyens importants. Quelques-unes, disposant de fortes rentĂ©es fiscales apportent plus de 4 500 euros chaque annĂ©e. La situation est radicalement diffĂ©rente dans des petites villes ou villages dont la contribution annuelle par Ă©lĂšve est infĂ©rieure Ă 250 euros. Financiers et matĂ©riels, les moyens apportĂ©s sont aussi humains. Ainsi, Ă Paris, la municipalitĂ© finance un demi-poste dâenseignant supplĂ©mentaire pour chaque Ă©cole dâau moins cinq classes, afin que les directeurs puissent ĂȘtre dĂ©chargĂ©s de cours et avoir ainsi une plus grande disponibilitĂ© pour le travail dâanimation, de gestion et de relation avec les parents. JusquâĂ la rentrĂ©e 2018, les municipalitĂ©s finançaient les classes maternelles comme elles lâentendaient. Lâobligation scolaire prĂ©vue dĂšs 3 ans par la loi Blanquer leur a imposĂ© ce financement. De mĂȘme, en dĂ©pit de la loi, les pratiques varient pour les classes de lâenseignement privĂ© et lâaccueil des Ă©lĂšves originaires dâautres communes. Dans le cas dâĂ©lĂšves scolarisĂ©s hors de la commune de rĂ©sidence, celle-ci doit contribuer aux dĂ©penses de la commune dâaccueil au mĂȘme niveau par Ă©lĂšve que celle-ci. Les financements complĂ©mentaires superposition ou substitution ? Quel que soit le niveau dâenseignement, aux financements obligatoires et rĂ©currents prĂ©vus par le Code de lâĂducation sâajoutent des crĂ©dits et subventions exceptionnels, ainsi que des soutiens en provenance notamment dâassociations. Une rĂ©gion ou un dĂ©partement peut, par exemple, inciter des communes Ă constituer des regroupements pĂ©dagogiques concentrĂ©s en prenant Ă sa charge la construction dâun gymnase ou dâun restaurant scolaire. Une commune peut dĂ©cider de doter ses collĂšges en ordinateurs, en contrepartie dâune autorisation dâaccĂšs Ă ces Ă©quipements sur le temps pĂ©riscolaire pour les associations. Les Ă©tablissements implantĂ©s dans les pĂ©rimĂštres de lâĂ©ducation prioritaire disposent le plus souvent de dotations complĂ©mentaires nationales, dĂ©partementales et/ou communales. Certains collectivitĂ©s territoriales ont toutefois tendance dans ce cas Ă rĂ©duire leurs contributions Ă ces Ă©tablissements en arguant de lâĂ©quitĂ©. La construction, lâĂ©quipement et lâentretien des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques sont assurĂ©s par les communes. De mĂȘme, les communes financent le fonctionnement des Ă©coles privĂ©es sous contrat. Seuls les salaires des enseignants sont pris en charge par lâĂtat pour les Ă©coles publiques et les classes des Ă©coles privĂ©es sous-contrat, les autres personnels, ATSEM, personnels de service, mais aussi parfois moniteurs de sport, maĂźtres-nageurs, professeurs de musique sont employĂ©s par les communes. Les communes sâimpliquent Ă la fois en fonction de leur projet politique et des moyens dont elles disposent. La baisse de la dotation de lâĂtat et la suppression de la taxe professionnelle ont eu un impact certain sur leurs finances et donc sur leurs dĂ©penses. Auparavant, comme nous lâavons constatĂ© en 2010 Atlas des fractures scolaires, Autrement certaines communes urbaines oĂč de gros Ă©tablissements industriels ou commerciaux Ă©taient implantĂ©s pouvaient apporter plus de 4 500 euros par Ă©lĂšve chaque annĂ©e tandis que faute de moyens de petites villes ou villages ne pouvaient que des sommes infĂ©rieures Ă 250 euros. Les moyens mis Ă disposition par certaines communes sont aussi humains. Ainsi, Ă Paris, la municipalitĂ© finance un demi-poste dâenseignant supplĂ©mentaire pour chaque Ă©cole dâau moins cinq classes, afin de faciliter le travail administratif des directeurs en lui permettant de bĂ©nĂ©ficier dâau moins une demi dĂ©charge de service. En lâabsence de normes, les municipalitĂ©s finançaient jusquâĂ 2019 les classes maternelles comme elles lâentendaient, lâabaissement de lâĂąge de la scolaritĂ© obligatoire a entraĂźnĂ© lâĂ©nonciation de contraintes. De mĂȘme, en dĂ©pit de la loi, les pratiques varient pour les classes de lâenseignement privĂ© et lâaccueil des Ă©lĂšves originaires dâautres communes. Les dotations annuelles de fonctionnement pour un Ă©lĂšve dâune Ă©cole de la Manche en 2014-2015 Ă©tait de 447,43 âŹ. Pour lâannĂ©e 2016-2017 en VendĂ©e le coĂ»t moyen Ă©tait de 425 ⏠pour les classes Ă©lĂ©mentaires 514⏠en CĂŽtes-dâArmor et 372⏠en Ille-et-Vilaine. En lâabsence de documents rĂ©capitulatifs sur les contributions des communes nous ne pouvons appuyer notre propos que sur des donnĂ©es parcellaires, tout envoi de rĂ©fĂ©rences sur des donnĂ©es communales Ă notre intention sera le bienvenu. Exemples coĂ»t annuel en euro dâun Ă©lĂšve de maternelle et de primaire pour les communes, consultation des sites municipaux novembre 2018 Pour mĂ©moire donnĂ©es 2008-2009 Exemple dâengagement supplĂ©mentaire dâune commune LA CLUSAZ Financement de lâĂ©cole privĂ©e catholique, seule Ă©cole de la commune. DeuxiĂšme trimestre pratique du ski alpin et du ski de fond, un aprĂšs-midi par semaine pour la Moyenne et Grande Section de maternelle, ski de fond uniquement⊠Moyenne section au CM2 Accueil par la patinoire municipale pendant 3 heures rĂ©parties entre les diffĂ©rentes classes de la petite section de maternelle au CM2. Piscine pour les Ă©lĂšves de cycle 3 uniquement. Au troisiĂšme trimestre pour toutes les classes sauf le CE2 qui part en classe de mer Ă Carnac 10 jours au mois de juin. La piscine municipale reçoit toutes les classes de lâĂ©cole pour une initiation Ă la natation ; deux ou trois crĂ©neaux, suivant les classes sont proposĂ©s chaque semaine, pendant le mois de juin. Musique dĂ©tachement par lâĂ©cole de musique des Aravis dâune intervenante un jour par semaine pour toutes les classes de lâĂ©cole ; les horaires de chaque classe sont Ă©tablis conformĂ©ment aux programmes de lâĂducation Nationale. Financement des Ă©coles par la commune de MONTEUX Vaucluse-84 Site consultĂ© le 12/04/2019 DĂ©penses annuelles 2018, 1 371 056 euros pour les Ă©coles publiques. Constructions, rĂ©parations et entretiens des bĂątiments, dont elle est propriĂ©taire Achat de mobiliers et fournitures scolaires Frais du personnel municipal Mise Ă disposition du personnel de service, des ATSEM agent territorial spĂ©cialisĂ© des Ă©coles maternelles, des animateurs des centres de loisirs associĂ©s Ă lâĂ©cole CLAE et des garderies de la pause dĂ©jeuner. DĂ©penses hors obligations lĂ©gales subventions annuelles coopĂ©ratives scolaires 5,50 euros par Ă©lĂšve classe inscrite Ă lâUSEP Union Sportive de lâEnseignement du Premier degrĂ© 125⏠par classe 10 euros par enfant scolarisĂ© en maternelle pour lâachat dâun cadeau de NoĂ« subventions par projet projet avec nuitĂ©es 10⏠/ enfant/ jour projet sans nuitĂ©es le reste de lâenveloppe aprĂšs financement des projets avec nuitĂ©es, en sachant que le montant de lâenveloppe est fixĂ© Ă 14 000⏠don de dictionnaire Ă chaque Ă©lĂšve de CM2 admis en classe de 6Ăšme en collaboration avec lâAssociation Culture Education LaĂŻcitĂ© ACEL et lâAssociation des Parents dâĂ©lĂšves de lâEnseignement Libre APEL Commune de Rosult Nord La commune assure la gratuitĂ© totale de lâĂ©cole publique, finance lâapprentissage de la natation, une initiation musicale et une initiation Ă lâenvironnement. offre un dictionnaire Ă chaque enfant du CM2 organise des vacances de neige premiĂšre semaine des vacances dâhiver aux enfants du CM2 participe au financement de sorties pĂ©dagogiques musĂ©e, spectacles etc⊠met Ă disposition de nombreux Ă©quipements informatiques 13 ordinateurs portables, un vidĂ©o projecteur, un tableau interactif, etc met Ă disposition un Ă©ducateur sportif diplĂŽmĂ© dâĂtat et des animatrices pour la mĂ©diathĂšque pendant le temps scolaire. LâĂ©cole utilise aux heures scolaires la salle polyvalente dite salle des fĂȘtes, la salle de musique, la salle culturelle qui, elles aussi, touchent Ă lâĂ©cole.Avecce contrat, les Ă©coles privĂ©es doivent accueillir tous les enfants sans distinction et suivre le programme d'enseignement officiel. En contrepartie, les salaires des enseignants sont intĂ©gralement pris en charge par l'Ătat. Les Ă©coles privĂ©es exigent nĂ©anmoins des frais de scolaritĂ©, Ă la charge des parents.
Outil dtou1862 Cet extrait du Bulletin juridique des collectivitĂ©s locales n° 8-9 reproduit lâarrĂȘt rendu par la Cour administrative dâappel de Lyon du 30 dĂ©cembre 2008 Ă propos des contentieux opposant la ville de Clermont-Ferrand Ă six OGEC ainsi que les conclusions du rapporteur public, faisant Ă©tat de la jurisprudence antĂ©rieure. Type ModĂšle de document Taille 86 KB La lecture complĂšte de cette fiche et le tĂ©lĂ©chargement du pdf sont rĂ©servĂ©s aux abonnĂ©s Se connecter Vous ĂȘtes abonnĂ© Ă cette offre ?Connectez-vous ! Faire un essai gratuit Pas encore abonnĂ© ?Cette fiche est incluse dans l'offre L'action Ă©ducative en pratique
Si les lois DebrĂ© de 1959 ont apaisĂ© les esprits sur la question scolaire, tout nâest pas rĂ©glĂ©. Certaines difficultĂ©s, nĂ©es des âdisparitĂ©s et des imprĂ©cisions de la rĂ©glementation en matiĂšre de dĂ©penses occasionnĂ©es aux communes par lâĂ©cole privĂ©eâ, demeurent, comme le relĂšve la Cour des comptes dans un rĂ©cent rapport. Comment les communes procĂšdent-elles pour calculer le montant de leurs dĂ©penses? Et comment le versent-elles ? Ces questions font-elles vraiment dĂ©bat ? RĂ©ponses Ă t...
Financementdes Ă©coles privĂ©es par les communes 13 e lĂ©gislature Question Ă©crite n° 01324 de M. Charles Gautier (Loire-Atlantique - SOC) publiĂ©e dans le JO SĂ©nat du 02/08/2007 - page 1370 M. Charles Gautier attire l'attention de M. le ministre de l'Ă©ducation nationale sur la mise en oeuvre de la circulaire du 2 dĂ©cembre 2005 relative au financement LâAssemblĂ©e nationale entame ce jour lâexamen de la proposition de loi Carle dĂ©jĂ adoptĂ©e par le SĂ©nat visant Ă garantir la paritĂ© de financement entre les Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques et privĂ©es sous contrat dâassociation lorsquâelles accueillent des Ă©lĂšves scolarisĂ©s hors de leur commune de rĂ©sidence ». Il sâagit en fait de renforcer le privilĂšge exorbitant accordĂ© par lâarticle 89 de la loi de 2004 aux Ă©coles privĂ©es, au dĂ©triment des efforts de lâĂtat et des communes pour Ă©tendre la prĂ©sence des Ă©coles publiques sur lâensemble du territoire. On remet ainsi en question la libre administration des communes. En lâabsence dâaccord prĂ©alable, la commune est mise devant un fait accompli et doit le faire supporter Ă lâensemble des contribuables. On fait ainsi primer lâintĂ©rĂȘt particulier sur lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral en favorisant la scolarisation dans les Ă©coles privĂ©es, Ă 80 % confessionnelles. En vertu dâun principe de paritĂ© » sans fondement pour des systĂšmes dâenseignement public et privĂ© qui ne sont pas soumis aux mĂȘmes contraintes de service public, au mĂ©pris du principe constitutionnel selon lequel Lâorganisation de lâenseignement public, gratuit et laĂŻque Ă tous les degrĂ©s est un devoir de lâĂtat », on fait de la laĂŻcitĂ© un principe Ă gĂ©omĂ©trie variable selon les situations locales. Quel besoin y avait-t-il dâaller encore plus loin que la loi DebrĂ© de 1959, sinon pour favoriser la privatisation, Ă lâĂ©cole comme dans bien dâautres domaines, au risque de dĂ©velopper plus encore lâexclusion ? Les familles Ă©tranglĂ©es par la baisse de leurs revenus nâont pas besoin de nouvelles exigences mettre les enfants dans des institutions leur paraissant garantir de meilleures chances de rĂ©ussite parfois plus loin, parfois en contradiction avec leurs opinions propres ! ou payer des cours privĂ©s ! LâUFAL demande donc aux dĂ©putĂ©s de mesurer les consĂ©quences de ce vote et, au cas oĂč il serait acquis, suggĂšre Ă ceux qui sây seront opposĂ©s de saisir le Conseil constitutionnel. L'Union des FAmilles LaĂŻques est un mouvement familial qui dĂ©fend la laĂŻcitĂ©, une vision progressiste et non familialiste de la famille, la protection sociale et les services publics, le fĂ©minisme, l'Ă©cole rĂ©publicaine, le droit au logement et l'Ă©cologie Peineet exĂ©cution des peines; Presse et communication; SantĂ© publique; Social. Accident, maladie et maternitĂ© ; Contrat de travail; ContrĂŽle et contentieux; Droit de la sĂ©curitĂ© sociale; Droit international et communautaire; Etrangers; HygiĂšne - SĂ©curitĂ© - Conditions de travail; IRP et syndicat professionnel; NĂ©gociation collective; Protection sociale; RĂ©munĂ©ration; Rupture du